...Echange de Mails puis....

Tu veux me voir. J’en meurs d'envie. Ressentir à nouveaux ton aura. Ton odeur.

Être à tes cotés. M’abandonner à ta voix envoûtante.

Je simule un problème familial pour partir quelques minutes plus tôt du travail.

J’ai le coeur qui est à plus de 140 bpm. Ton dernier mail avait ceci dans le corps.

 "La porte sera ouverte, tu entreras.
Dans le couloir tu te mettras torse nu et frapperas à la porte suivante...
Et tu attendras que je vienne te chercher."

 Saloperie de Bouchons sur ce put' d’autoroute. Je t'appelle d'une voix que j'essaie d'être la plus rassurée possible

" Je vais être en retard Acca. Dans combien de temps penses-tu arriver mon beau ? Me demandes tu d'une voix suave ?"

" Ma...xi 20 mn je crois ".

J’arrive devant ta porte. Elle est ouverte, j'entre en refermant fortement, de manière à ce que tu saches que je suis la.

Je me déshabille devant la porte du couloir. Puis torse nu, je prends une grosse respiration. Je toques.

Tu m'abaisses afin de me mettre un bandeau autour des yeux. Tu m'entraînes vers le salon et un petit tapis qui dorénavant sera mien.

A genoux tu me demandes d'ôter mes chaussures, mes chaussettes. Tes mains parcourent mon dos.

Tu me relèves puis m'ôte mon pantalon et enfin mon boxer. Nu devant toi, mains dans le dos je ne peux que te montrer le désir que j'ai pour toi. Je décide de t'honorer en gardant mes mains à leur place jamais je ne les bougerai.

J’entends du bruit. Je frissonne. Y’a t'il quelqu'un d'autre ? Souhaites tu exhiber ton trophée ?

Puis, Maelstrom de souvenirs dans lequel j'ai de la peine à rassembler mes esprits. Un ruban de satin sur mes bourses, caresses acérées de tes mains expertes, petits fouets de différentes matières que tu testes sur mes fesses vierges. Fouet a corde dure que tu ne passes qu'une fois en me prévenant, je sursaute et souffre un peu.

Tu me travailles le bas ventre de droite à gauche et de haut en bas. Je suis obligé de te suivre. Tu me diriges comme la marionnette que j'ai demandé à être.

Une fois, alors que la direction du bas m'oblige à caresser le sol de mon ventre tu me souffles : " tu vois que tu n'es pas si grand.»

Tu reprends ton travail méthodique avec tes mains et tes lèvres. Je suis ailleurs, chose informe dans l'obscurité, seuls tes chuchotements m'inondent de réalité.

J’arrive à percevoir ta voix sur ma droite, je me tourne rapidement et t'accroche d’un baiser langoureux. Tu te retires. Mes lèvres cherchent encore dans le vide.

Face à moi tu me diriges vers le haut d'un coup sec, mes lèvres retrouvent les tiennes. Je les avale je descends dans ton cou tout en gardant la douleur de la traction au fond de moi. J’embrasse ton cou, tes seins je te sens frémir, je te sens aimer.

Tu me repousses me ré-attires. J’ai le bas ventre en feu. Je cherche  désespérément tes lèvres.

"Donne moi ton plaisir" me souffles-tu.

Je me redresse tant bien que mal. Tu accélères la cadence et me frôle d'un sein découvert. Instinctivement un de mes bras se  déplie et prend cette offrande avec envie.

Je sens mes bourses se tendre mais je me retiens en te demandant bêtement " et le tapis ? ". Je devine un sourire lorsque tu exprimes un " c'est le tien, vas y …"

Je me vide de plaisir.

Je tremble, je vais perdre l'équilibre, où suis-je ?

Tu me prends dans tes bras. Je respire et me relâche.

Dans la voiture en partant je me souviens de tes yeux lorsque tu m'as enlevé le bandeau. Alors que je mettais du temps à récupérer de la douce noirceur tu me scrutais avec bienveillance. Tu m’as relevé alors que mes membres refusaient de bouger.

Tu m'as embrassé.

Après une douche salvatrice j'ai du m'en aller. J’aurais souhaité rester dans tes bras ou à tes pieds, te caresser, te chérir, te servir…

Nous nous reverrons.