Mercredi 5 décembre 3 05 /12 /Déc 15:56
position3.jpg -«Ne trouves-tu pas qu’il serait temps de manger?».
Une phrase anodine que nous prononçons tous les jours mais qui dans mon cas se révèle être un moment nouveau.
«Biensur Acca, c’est une bonne idée. Attends je vais me changer et te préparer un bon repas» lui répondis-je.
-«tss tss. Pourquoi te changer? Tu es très bien comme ça?» Sans me laisser le temps de m’offusquer ou de complaindre, mon Acca se lève, tire sur ma laisse et m’entraîne vers la cuisine. Je la suis docilement tête baissée, je n’ai pas encore l’habitude de ma situation mais j’en comprends rapidement les contraintes.
Arrivés dans la petite pièce, Acca fixe ma laisse à un esse au dessus de la gazinière.
"Dis-moi mon tout beau, de quoi as-tu besoin?"
Je marmonne au travers du harnais quelques mots qui doivent être casserole, poêle ou saladier. Le petit rire qui accompagne ma tirade m’indique qu’elle a compris et je la vois empiler sur le plan de travail toute la série d’ustensiles et de condiments que je lui ai suggérés.
-«Voila. A toi de travailler mon tout beau. Ah!! Cependant la spatule tu ne l’utilises pas. Elle est pour moi». Si c’était possible elle aurait vu mon sourcil se lever dans un signe d’interrogation.
Tant bien que mal, harnaché, tout de latex vêtu je commence donc à préparer notre repas.
Sachez chers lecteurs et lectrices que lorsque vous avez un angle de vue limité, il est assez difficile de coordonner des mouvements et de globaliser une tache en cuisine. Ce qui devait arriver arriva, et dans ma confusion je cassais un œuf à coté du plat où celui ci devait atterrir.
La douleur provoquée par la frappe de la spatule sur mes fesses, me fit comprendre de suite pourquoi cet ustensile devait rester sien.
Mon Acca, dans sa bienveillance me passa illico la main sur mes parties redonnant toute sa vigueur à mon érection. «Tu es mimi comme ça tu sais? Mais fais attention ou tu auras droit de nouveau à quelques rappels à l’ordre.». Vertues de l’apprentissage, je ne fis plus d’erreurs et je continuais donc à préparer ce pour quoi j’étais là.
Fréquemment je recevais des petits coups de spatule afin de me rappeler ma condition. Ses mains n’étaient pas en reste et j’eus souvent à serrer les dents lorsque mes bourses se trouvèrent fortement compressées. Je la vois encore jouer avec ma laisse me tirant vers l’arrière ou vers le bas. Dans ces cas la, je me mettais immédiatement à genoux pour lui montrer ma bonne volonté.
Pendant tout ce temps mon émoi était visible. Renforcé par ce sentiment d’être le serviteur de celle qui m’avait choisi. Sous son regard sévère mais juste je goûtais au plaisir du chevalier servant.
Une fois la cuisine préparée, je mis la table en ramenant du salon nos verres de vin. Deux assiettes, des couverts et du pain. Elle s’installa alors à sa place et je lui ramenais le plat dont je sortis deux trois cuillérées pour les placer dans son assiette.
-«Tu ne te sers pas?».
Je lui fais un signe non de la tête et instinctivement je viens m’agenouiller à ses pieds.
-«Je n’ai pas faim Mon Acca et je crois que ma place est ici».
Son regard, celui d’une femme étonnée change vite en celui d’une femme ravie.
-«Bien. Comme tu le souhaites, mais vas chercher ton tapis alors...»
Je m’empresse d’exécuter la requête et reviens à ma place de départ
Elle prend ma laisse et la passe à son poignet.
 
-"c'est délicieux mus'o. Il semblerait que tu ais des talents cachés».
Je rayonne de fierté à ces simples mots et accentue fortement mes caresses sur ses doux mollets. Elle s'en rend compte et décide de tirer ma laisse vers le haut. Obligé de suivre le mouvement, elle amène mon visage au niveau du sien. Je suis tendu et cambré devant ma Princesse.
"Tu as l'air bien énervé chenapan. Il faut te calmer un peu voyons». Sur ces mots elle ouvre d'une main experte mon shorty et laisse respirer mon sexe qui se morfondait dans sa douce prison d'ébène. Tout en tenant fermement la laisse courte je la sens effectuer des va et vient sur mon pénis qui se traduisent par un léger râle de ma part.
Loin de me calmer, j'en bande encore plus fort et je cherche désespérément à l'embrasser. N’importe où. Une main. Un bout de bras. Un cou. Je voudrais la toucher mais le pan de cuir qui est devant ma bouche me bloque l'accès aux délices de sa peau.
-" et bien mon tout beau ? Tu fais grève de bisou ? Je t'attends moi. Aller viens m'embrasser " me ricane t'elle.
Je suis frustré, je voudrais la recouvrir de mes lèvres. Heureusement que ses mains expertes sont sur mon sexe, me dis-je, lorsque je la sens refermer le zip et me repousser vers le bas.
-"allez du calme, je n'ai pas fini de manger. Mets tes mains dans le dos et ne bouge plus".
Je m'exécute immédiatement et attends la fin de son repas. Mon sexe reste dur et appelle à être libéré, mes bourses avaient déjà commencé leur remontée. Je sens que je coule un peu dans mon habit de latex. J’ai les lèvres sèches et le cou lourd. Mais je suis bien, heureux à ma place.
Quelques minutes plus tard je l'entends reposer ses couverts et ma chaîne recommence à vivre.
Arrivé à sa hauteur elle m'embrasse sur le nez puis me dit : " il va être temps de s'occuper de Mus'o. Tu vas monter à l'étage dans la chambre du fond. Je veux que tu y installes ce que j'ai préparé sur la table de salon. Des bougies, les sangles de papier, et Dame aux clés. Ensuite tu redescends et tu m'attends sur ton tapis. Allez.. Va mon tout beau. "
Elle lâche ma chaîne qui vient glisser le long de mon ventre. Je me lève et me rends vers le salon.
" MUS'O.." me crie t'elle. Je stoppe net. " Tu n'oublies rien ?"
Je regarde vers mon Acca, vers la table. Débarrasser serait peut être judicieux.
Je prends donc les restes du repas que j'empile tant bien que mal, pour les porter jusqu'à la cuisine.
Ensuite, je me dirige vers le salon. Je sens son regard sur moi, ça m'échauffe les sens. J’aime qu'elle m'apprécie de ses grands yeux bleu guède. Arrivé devant la table je remplis mes bras des accessoires demandés. Une petite pointe de terreur s'ouvre à moi lorsque je me saisis de Damoclès.
Je refais le chemin inverse, toujours observé par ma douce qui paisiblement fume en m'attendant. Arrivé devant l'escalier, je pose délicatement mes pieds l'un devant l'autre afin de ne pas trébucher. La tête de coté pour d'être sur de bien voir les marches, le harnais m'obstruant le regard.
Une dizaine de marche plus haut j'arrive dans un petit couloir qui me projette vers la chambre.
Là, un grand lit est posé au milieu de la pièce. J’aperçois des étagères où je place les petites bougies et Dames aux clés. Sur le lit, je dépose des grandes sangles de papier qu'on utilise en milieu hospitalier.
Il ne me reste plus qu’à redescendre quand un objet de cuir noir posé sur le rebord du lit attire mon attention. Un loup est posé la. Je souris intérieurement, car les bougies ne me seront d'aucune utilité ce soir.
Je redescends tranquillement, arrive au niveau de mon tapis et me pose aux pieds de Mon Acca. Tête baissée, mains dans le dos.
Elle prend alors la laisse, se lève et m'entraîne vers mon destin.
A Suivre.


 
Par remus - Publié dans : vecu
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Catégories

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus