Mercredi 6 février 3 06 /02 /Fév 16:44

undefined Je n’avais plus remis ma deuxième peau depuis la cérémonie du collier et, glisser mes jambes dans le latex me procurait à nouveau un plaisir tendu qu’Acca releva avec soin. Une fois ma tenue, comprenant le catsuit, un masque, des gants et un corset, placée, je sorti de leur boite les bottes rangers que je m’étais achetées. Je me levai et regardai Acca du haut de mon mètre 95, puis lui tendis mes poignets afin qu’elle termine parfaitement ma condition. Des chaînes, des mousquetons, des anneaux rapides et des cadenas vinrent terminer la transformation. «  Tu es magnifique muso, je vais te prendre en photo! ». La laisse accrochée autour de mon cou se tendit, alors qu’Acca m’emmenait vers un long couloir où elle m’accrocha au portemanteau. De là, les flashs crépitèrent et en accord avec ses directives je me plaçais de différentes façons sous l’objectif.

Une fois cette petite séance terminée Ma louve m’entraîna vers mon tapis où elle m’ordonna d’ôter mes bottes et de l’attendre là.
Le latex avait produit sont effet et j’avais l’impression de ne plus faire qu’un avec la matière, à chaque petit bruissement d’air ma peau me renvoyait des signaux de bonheur.
Elle revint de la cuisine avec une boite rectangulaire et fine, dont je n’arrivais pas déceler le contenu.
« Muso? Je vais ôter tes chaînes. Mais tu restes debout les bras le long du corps ». Elle s’exécuta et pris dans ses mains la petite boite.
« Mon tout beau j’ai décidé de t’immobiliser dans du film alimentaire puis de jouer avec toi. Je vais te fabriquer un cocon de plastique. Es-tu prêt? »
Je bredouille un oui et je vois Acca commencer à m’enrouler par les mollets. Un tour, puis un autre et encore un autre. Le plastique vient sceller mes jambes de latex, qui réagissent en m’envoyant des ondes électriques. Je soupire de joie.
« Ça va? » me demande t’elle avec appréhension. « Oui, oui, Acca tout va bien »
« Bien alors je continue ». La danse du cellophane reprend, emballant mon corps petit à petit. Des jambes, le film passe aux hanches puis s’arrête soudainement. Acca prend alors le zip de ma combinaison et l’ouvre sans ménagement, plaçant mes parties à l’extérieur.
« Et Bien? Muso est en forme on dirait. C’est très bien mais pas pratique. Je vais te la mettre sur le coté en attendant »
Alerte et vive, la ténébreuse reprend son travail d’emballage en me plastifiant le sexe puis le ventre et enfin le torse.
Je me sens déjà bien immobilisé et à chaque passage du rouleau je dois mobiliser mes muscles afin de contrer la force exercée et ainsi rester debout. La sensation est toutefois agréable car le film plastique vient faire pénétrer encore plus le latex dans ma peau.
Je place mes mains le long du corps et elle revient les emballer avec le reste pour arriver au niveau du cou.
« Muso. Comme c’est une première je ne t’ai pas rempli et je ne fais pas la tête. Est-ce que tout va bien? »
« Oui Acca, merci. Tout va bien. J’ai confiance en toi tu sais? Je pense que tu peux aller plus loin en me faisant le crâne. »
« En es-tu sur? »
« Oui Acca. »
« Bien. Continuons alors »

La bobine reprend alors sa route vers mon visage. A chaque passage devant la bouche Acca perce un trou de manière à laisser passer l’air. Très rapidement je me retrouve prisonnier de la cellophane.
« Muso. Tu vas te laisser tomber vers l’arrière, vers le canapé. Je te rattraperai pour t’y positionner ». Mon cœur s’emballe. Vers l’arrière? Mais je pèse un certain poids? Et si elle n’arrive pas à me rattraper?
Elle me pousse doucement vers l’arrière mais mes jambes refusent de plier.
« Muso, fais moi confiance, je vais te tenir ». Une déglutition fait écho à sa phrase et je la sens re-pousser à nouveau. Je ne résiste qu’a moitié et à un moment donné je sens le point d’équilibre basculer. C’est le grand vide et mon cœur se serre.
Acca guide ma chute vers le grand fauteuil et me rattrape avec un léger effort. Me voila allongé.
Bienveillante cette dernière me place un coussin sous la tête, s’assure de l‘ouverture au niveau des voies respiratoires puis reprend sa ronde de plastique.
En me soulevant les pieds, le rouleau vient terminer ma momification.
Immobile et accessible. Sans possibilité de réaction, je la vois se tenir devant moi et me regarder.
« Très beau muso.. Très beau »
Elle prend alors un ciseau et passe sa pointe sous mon sexe toujours érigé. Je tremble de crainte, mais délicatement elle le libère de sa prison pour le placer au dessus de la mêlée.
J’essaye de bouger un peu les pieds. Ceux ci glisse dans le latex. De même pour mes bras mes mains. Je suis totalement à la merci de Ma Louve.
Acca entreprend alors une inspection générale de mon corps, caressant, palpant, écoutant chaque millimètre carré de ma peau de plastique. Parfois rapide, parfois lente son inspection se fait plus dense et plus précise à certains points de mon anatomie.
Elle prit soin de baisser les lumières et de mettre un morceau du groupe Faun A la lueur des bougies, sous ses mains, ses caresses, ses griffes je ne fis rapidement plus qu’un avec mon moi intérieur. Insensible aux stimuli extérieurs; absent de mes membres; présent de mon esprit, je m’enfermai dans cet abîme de plaisir.
Quelques fois je m’inquiétais de ne pas sentir sa présence, son aura, mais sa voix venait toujours me rassurer, m’expliquer.
Le monde réel ne se rappela à moi que quelques heures plus tard avec le froid qui accompagnait l’ouverture de ma chrysalide.
 
 

 

 
Par remus - Publié dans : vecu
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