Fétish Assembly ( part 3 )

Mercredi 5 mars 3 05 /03 /Mars 14:17

Fétish Assembly ( part 3 )

Acca partie, je patiente calmement où l’on m’a placé. Ma laisse, dans la main de notre ami montois ne bouge pas, celui-ci étant occupé à discuter avec d’autres comparses. J’en profite donc pour laisser vagabonder mon regard sur les alentours de la piste. Autour de nous, les scènes de jeux se sont animées et de ci de là on entend des claquements, des cris d’approbations ou des ordres. Le spectacle pour un baby soum comme aime à m’appeler Acca, est des plus excitant.

Une légère traction de ma laisse me rappelle aux bons souvenirs de ma table. Au coté de mon protecteur temporaire s’est assis un petit bout de femme, Blonde et bien faite, vêtue d’un tee shirt et d’une jupe, (je me demande encore où ces arguments fétiches étaient placés). Celle-ci a attrapée ma laisse et tire dessus m’invitant me pencher en me tenant à peu prés ces propos : « eh bien, à qui il est ce mignon? Serais tu seul et perdu ? Tu veux que je m’occupe de toi ? »

Deux actions cumulés eurent très vite raison des intentions de cette envahissante dame.

1/ Un regard assassin de la part de muso qui fit baisser ces yeux gourmands.
2/ une intervention de la part du lycan montois qui lui expliqua gentiment que j’étais la possession d’une autre.
Partant d’un rire faussement naturel, la dame s’en alla. Prétextant un jeu de dupe, juste pour tester. Mais la lutte continua dans nos regards et je ne perdis pas ..
Je suis muso, chevalier toujours, soumis fréquemment, chien parfois d’Acca mais seulement d’Elle.

De retour de sa petite balade, Acca vint s’asseoir à mes cotés et écouta patiemment le lycan lui raconter la scène. L’éclair qui passa dans ses yeux m’indiqua clairement que la petite blonde aurait été croquée séance tenante.

Au discussions, shows et danses qui continuaient à rythmer la soirée, Acca m’emmenait régulièrement me promener dans la salle afin de me dégourdir les jambes et de voir du pays.

Louée soit elle, j’avais l’autorisation fréquente de me faire oter le harnais de tête pour ainsi boire ou fumer une cigarette.

A un moment de la soirée le DJ passa un morceau de musique entraînant qui me donna envie de danser. J’ondulais donc quelque peu, n’ayant rien avoir avec les talents d’un John Travolta ou Patrick Swaize à leurs débuts. Cela plut quand même à ma ténébreuse qui accompagna mes pseudos volutes de caresses appuyées sur les parties que je lui montrais. Cuisses, fesses ventre, dos… ses mains exquises surfaient sur la vague noire de ma peau ébènisée.

Elle se leva et vint tout contre moi me donnant la force de ses caresses. Un émoi certain se fit jour au niveau de mon entrejambe et je tentai maladroitement de rester plaqué contre ma louve afin que personne ne puisse s'en aperçevoir. Malicieuse, elle décida de tourner autour de moi puis de se rassoire tout en continuant ses perfides manipulations. Les mains étant attachée dans le dos, il m’était impossible de cacher la bosse qui se dessinait sous le catsuit.

Elle sourit ce qui me fit regarder par terre un peu honteux. Accentuant ce fait, elle passa sa main de façon précise et saccadée sur mon sexe lui donnant toute sa vigueur. Elle me fit faire demi tour et caressa alors mes fesses pour revenir sur mon membre. Toute personne qui passait pouvait voir mon état. Le détour d’un homme à nos coté me fit relever les yeux, le clin d’œil et le sourire qu’il passa à Acca me plongea encore plus dans l’embarras.

Ma Louve décida de s’occuper d’autre événements et se désintéressa de moi, du moins en parole et en attention, car sa main frictionnait toujours mon sexe qui plus dur que jamais me renvoyait des sensations de plaisirs intense. Au bout de quelques minutes, qui pouvait bien être 10 ou 30 comment le saurais je, elle retira sa main et décida d’aller me promener.

Je commençais donc la promenade droit comme un poteau, pleurant en mon for intérieur la frustration de la fin de ses caresses et la jouissance qui m’était impossible.

Quelques heures et disques plus tard, Acca se dirigea vers le couple d’amis qui étaient à la remise du collier. Avant de les rejoindre elle me rappela les consignes : « n’oublies pas muso ! Ouaf pour oui, et Grr pour non ». J’acquiesçais de la tête.

-« Ma chère amie, pourrais te confier muso le temps que j’aille discuter avec une de mes connaissance »

La maîtresse et le soumis sourire et elle répondit :

-« oui bien sur, prends ton temps. »

Ma laisse passa d’une main féminine à une autre. Je regardais Acca partir pour ensuite tourner mon visage vers ma nouvelle protectrice temporaire. Cette très jolie femme blonde vêtue d’un corsage de latex pris alors le temps de m’observer sous toutes les coutures. Jaugeant mes formes, mon être, comme lorsque que l’on prend possession d’un objet ou d’un futur animal de compagnie. Embarrassé je repartis vers l’observation du bout de mes chaussures.

Une fois son étude terminée elle parla à l’oreille se son soumis, puis s’affaira a observer le reste des convives. Patiemment, silencieux j’attendais derrière elle.

Un temps court se passa avant qu’elle tire sur ma laisse et m’invite à la suivre. Elle me promena dans tous les coins et recoins des caves, s’arrêtant ça et la, laissant le temps au présents de regarder l’étrange procession. Depuis ce jour je connais par cœur le bout de mes chaussures, car à chaque relevé d’œil vers l’horizon, je croisais des regards qui me scrutaient, m’observaient.

Devant une soumise qui était attachée en shibari elle me demanda :

- « tu aimerais être comme ça ? »

J’étudiais la scène puis lui fit non de la tête tout en marmonnant un « grrr » dans mon harnais.

Etonnée, elle repartit dans ses déambulations.

Nous arrivâmes à notre point de départ où Acca était revenu, parlant simplement et amicalement avec d’autres personnes.

La dominante Blonde remit alors la poignée de ma laisse dans les mains de Acca et luis sourit.

-« A-t-il été sage ? T’as il parlé ? »

-« très sage et il n’a pas dit un mot « lui répondit-elle.

Ensuite elles discutèrent ensemble sans que j’en entende les propos. La soirée continua de la même façon, qu’elle avait commencée. Parfaite et instructive.

Vers 4h du matin, nous prîmes congés de nos amis et la fatigue étant là, nous décidâmes de ne pas nous changer pour rentrer, simplement d’alléger les tenues

Ainsi je marchais dans la nuit de Bruxelles en catsuit, corsetée, du haut de mes bottes compensées, un simple manteau sur les épaules. Fatigué, mais heureux et excité comme jamais.