Loin de moi l’idée de faire une comparaison entre mon apprentissage et la fameuse émission de Mme Danièle Gilbert, mais juste envie
de raconter notre recente rencontre sur l’heure du repas.Rituel établi, je me présente devant la porte de ton antre avec l’esprit du nouveau né. Je t’ai parlé de
mes habits en latex, tu m’as demandé de revêtir ma cagoule pour le moment de supplice que tu t’apprêtes à m’offrir.Je ne l’ai jamais mise devant personne. Une l’a vu, s’est amusée à l’essayer mais jamais je n’ai osé la
porter en présence d’un tiers.Encore une serrure qui saute juste sur un de tes désirs.Je m’agenouille devant la porte, habillé en tout et pour tout d’un boxer noir et de ma cagoule. Dans mes
mains en offrande, un petit sac avec des effets que je t’ai avoué posséder.Je frappe. Personne ne vient. Dois je re-essayer ? Non O. Patience.Après une interminable minute tu ouvres le rempart de bois. Je ne vois que tes pieds nus et le bas de ta
robe.Délicatement tu me caresses le crâne. Je sens tes doigts effleurer ma peau d’ébène. Mon émoi est
perceptible. Tu me relèves le menton.« Bonjour mon beau. Entre et met toi sur ton Tapis ».Je m’exécute gauchement et en m’agenouillant j’entrevoie sur la table basse toute une série d’objet dont
l’utilité ne fait aucun doute.Tu t’assieds sur le canapé à mes cotés et tu me caresses le dos, la tête. Tu replaces correctement la
collerette du masque, fait le tour de mon visage d’un doigt.Je ressens ton intérêt. Je pense que je te plais ainsi et cela décuple mon envie d’être à
toi.-« Alors que m’as-tu amené ? ».Je me ressaisi. Je prends le petit sac et en pose le contenu sur la table. Une tondeuse a barbe, un
rouleau de scotch de bondage, des liens en sangle de sac à dos, un bâillon boule et un plug gonflable.Tu observes le tout avec détachement. Puis tu me présentes tes préparatifs, le harnais de sexe et le
harnais de tête. Je trouve ces objets très beau et je voudrais que tu me les installes tout de suite. Tu m’autorises à les toucher, le cuir est épais et les boucles puissantes. « Pare moi
Acca. Fais de moi ton Jouet » ai-je envie de te dire. Mais tu m’as appris à parler avec parcimonie. J’attends donc ton bon vouloir.« Lève toi nous allons voir si tu es lisse ».Debout, tu tombes mon boxer. Ma queue droite démontre bien mes sentiments. Tu la prends à pleine
main, je soupire. Tu m’inspectes, me travaille le sexe de gauche a droite. La peau de mes bourses est étirée à la manière d’une pâte à gâteau.« Ça a repoussé. Où est la tondeuse. Ah ! La ! »D’une main sure et précise tu poses la machine sur mes parties et tu commences à raser tous les
poils superflus. Mon esprit conscient me lance des objections de honte, mais mon inconscient et mon corps me trahissent. Fier et droit, je subis les assauts de la tondeuse avec délice.
Chaque passage est inspecté de tes doigts tendres mais fermes. Je ferme les yeux. Tu m’emmènes déjà vers un autre monde.C’est une traction qui me rappelle au monde réel. Tu viens de me placer la première partie du
harnais de sexe. A la précaution du rasage, tu tirailles maintenant mes testicules pour y placer la deuxième lanière. Je lâche un grognement que je crois imperceptible. Le regard que tu me lances
m’indique qu’il n’en est rien. Tu reprends l’installation en plaçant la dernière lanière, celle qui va séparer les deux gonades.Tu me repousses et regarde le résultat. Déjà excité, l’accessoire ne met que plus en valeur mes
attributs.Je te regarde avec passion. Je me sens fier et invincible, je veux te montrer que tu peux compter
sur moi. J’irai ou tu veux pour peu que tu me le demandes.Je pense que tu as vu ce que j’essaye de te faire passer dans mes yeux car tu m’offres un baiser. Je le
saisi avec gourmandise .léchant mordillant suçant cette bouche suave que je regardai depuis de longues minutes.En me repoussant tu me dis « bien, maintenant mets toi à quatre pattes. Tu n’as pas oublié ta
raillerie concernant les profondeurs de mes phrases matinales ? ».( A suivre...)