Samedi 19 janvier 6 19 /01 /Jan 11:56

undefined Alors qu' Acca et l'ours blanc  partent de bon pied vers la place Ste Catherine, la féline et moi, regardons ébahis les deux compères. Un sursaut active nos jambes et rattrapons nos responsables respectifs.

"Mais Acca ? On va où dis-le moi s'il te plait?".
Je n’obtiens qu'un sourire comme réponse et je me vois courrir derrière elle avec des doutes et des questions plein la tête.
Après quelques va et vient dans les rues de Bruxelles (il semblerait que le chemin le plus court entre deux points ne soit pas forcément la ligne droite dans le milieu des dominantes :) ), nous arrivâmes devant une petite façade coincée entre deux restaurants.
D’un ton beige, ne comportant qu'une seule porte et une seule baie, l'établissement porte le nom de "la Galerie d'Enfer", et automatiquement mon seul neurone actif me rappela que j'avais déjà entendu ce nom dans la bouche d'Acca? Par contre impossible de détailler ce souvenir.
Les deux compères ouvrirent la porte pour s'engouffrer dans un bar propre où seuls deux consommateurs sirotaient une boisson.
Je ne suis pas Steve Austin mais il me fallu très peu de temps pour remarquer des habits noirs brillants sous les manteaux des deux protagonistes. Tel Spoke je soulevais un sourcil quand Acca alla embrasser l'homme assis à la table. (Ok ok j'arrête les comparaison très Geek).
Grand, souriant regard profond Acca me le présenta comme un ami à elle nommé Etienne, je le saluais d’un signe de tête tout en remarquant le collier autour de son cou. Lui, nous présentat sa compagne, une belle femme blonde, généreuse au regard hypnotisant. De la même façon je la saluais de la tête.
Certains vont parler et exploser pour se protéger de situations où ils se sentent pris en défaut. J’ai l’attitude inverse et même si je ne tombe pas dans un mutisme absolu, j’ai tendance à me renfermer sur moi-même et à me taire dans les cas où je ne me sens pas sur de moi. Autant vous dire chers lecteurs que ce n’est pas durant cette soirée que j’ai péroré le plus, vous vous en doutez.
Laissant Acca discourir à ma place avec les nouveaux invités, faisant les présentations et arrangeant la situation avec la barmaid, je me glissais derrière elle pour négocier un passage au toilettes qui devenait de plus en plus difficile à contenir. Avec soulagement elle m’accorda ce droit et c’est donc avec empressement que j’allais m’enfermer dans un petite pièce à l’étage.
La manipulation du catsuit pour arriver au robinet n’est pas si simple je vous assure. Même si le zip est en face avant, il faut tout de même faire attention à ne pas prendre le service trois pièces dedans sous peine de voix aigüe sur toute la soirée. Cette pause obligatoire me permettait également d’entendre des mouvements fréquents au rez-de-chaussée et le passage de plusieurs personnes dans le troquet à l’origine vide. Certainement des clients qui venaient pour manger, vu l’heure.
Je terminais de me rhabiller en replaçant le tout dans le logement prévu à cet effet et je redescendais l’escalier pour voir Acca seule m’attendant a coté de la table.
-«tu tombes bien muso. Prends le reste des sacs et suis moi»
- «euh oui Acca. Mais où va-t-on? Où sont les autres?» Lui demandais-je tout en la suivant dans un petit couloir et un escalier assez étroit. 
-«rentre la. Ne bouge pas et attends que je vienne te chercher.»
Surpris du ton sec je m’exécutais sans un mot et entrais dans un autre WC à l’étage.
De longues minutes passèrent avant que je ne revois le doux visage de ma Louve. Celle-ci me fit sortir de la petite pièce en me disant «je vais me changer. Reste la à coté et protége la porte.»
«Oui Acca». Je me plaçais donc devant la dite porte en attendant ma belle, qui ne mit pas longtemps à se changer (toi las bas au fond .. pourquoi ricanes tu?) .
Après donc de très courtes minutes. La porte s’ouvrit sur une jambe et un pied tendu vers moi.
«muso. Mets moi mes chaussures s’il te plait.» Je m’agenouillais en faisant un petit cri de souffrance quand la combinaison tira ma peau vers l’arrière dans le changement de position. Cependant je glissais tel le prince de cendrillon la pantoufle de vair de Acca, qui en l’occurrence s’avérait être de jolies chaussures à hauts talons avec une bride sur la cheville.
Une fois les escarpins positionnés Acca me releva délicatement en m’invitant à la suivre. Je lui signalais avec joie la beauté qui se dégageait de sa tenue corsetée
«Allons-y muso.. »
Je suivais acca dans les petites pièces du restaurant avant d’arriver dans la grande salle où j’eu du mal à en croire mes yeux.
Attablés, au moins 10 personnes me faisaient face.
Je reconnus rapidement ceux avec qui j’étais venu et les deux qui j’avais vu en bas même si manteaux tombés leurs tenues en latex rejaillissaient comme des diamants dans leurs écrins. A leurs côtés d’autres hommes et femmes, vêtus de cuir ou de latex.
Je vais maintenant essayer de vous retranscrire ce que j’ai dit mais je ne peux garantir que ce soit l’exactitude de mes propos car dans le malstroms de ressentiments mon pauvre cerveau a zappé quelques éléments
«Je pense avoir dit en réponse à ma présentation par acca : «Bonjour».
Bon oui je sais c’est court mais d’un autre coté c’est exact et précis. J’avais un noeud à l’estomac, le système de refroidissement en panne, je suais par litre entier, et le cerveau en ébullition.»
Je soupçonnais bien depuis quelques temps une sorte de petite cérémonie décidée par Acca, mais avec autant de monde. Diantre! Je me définis comme légèrement timide, et je n’aime pas trop être sur le devant de la scène. Non pas que je n’aime pas être regardé mais surtout que j’ai peur d’être ridicule et dénigré (encore un reste de jeunesse qu’il faudra que je raconte un jour). Alors là! Être en latex devant autant de personnes!! Mon cœur battait la chamade.
Acca me présenta les présents, et je tentais parfois de soutenir au moins une seconde le regard de ceux-ci. Certains étaient durs, d’autres complices et d’autres gourmands.
De mon côté je regardais régulièrement Acca. Elle était devenue mon seul point d’attache fixe. Le seul phare disponible. Ne pas la perdre sinon je serais dans le néant.
Nous nous posâmes pour commander une collation. (Bien noté.. oui j’ai oublié de lui présenter sa chaise..) Et je m’accrochais à sa main en la serrant de toutes mes forces.
J’étais apeuré mais pas terrorisé.
 
A suivre
 


 
Par remus - Publié dans : vecu
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