Assis au coté d’Acca une main sur sa jambe comme pour trouver le point d’appui nécessaire, je regarde l’assemblée présente autour de la table. Tous plus beaux les uns que les autres, brillants de milles feux, je les observe discuter, échanger. Je pense même que certains me parlent, mais étant encore dans mon moi intérieur, je ne peux que sourire ou hocher de la tête en guise de réponse. Peut être un « oui » ou un « non «  ont ’ils réussis à franchir mes lèvres
Je reste cependant avide de réponses à mes interrogations et souvent j’interpelle Acca en son oreille pour poser mes questions. Elle me répond toujours avec patience et gaieté.
La soirée avance peu à peu. D’autres personnes viennent remplir le restaurant, et nous regardent avec intérêt. De même j’en ai profité pour regarder la faune locale. Un travesti, deux Monsieurs Bedonnants accompagnés de jolies nymphettes, deux couples attablés.
La chaleur aidant je daigne enfin ôter mon gilet crème et ainsi montrer mes avant bras en latex, ce qui laisse échapper une vague d’enthousiasme de la part de nos convives car effectivement j’étais resté habillé de manière classique.
Acca avait prévu de me déshabiller petit a petit, comme le papillon qui se débarrasse de sa chrysalide.
Les plats arrivent peu à peu sur la table après qu’une des présentes eusse habilement négocié une tournée gratuite suite à une faute de temps du serveur.
Personnellement j'avais fait le choix d’une assiette de pâtes à la bolognaise, mais il me fut presque impossible d’avaler quoi que ce soit. Je note d’ailleurs qu’à chaque fois que je suis avec Acca, je ne mange presque rien.
Stress? Oui certainement, même sûrement.
- «muso? il faut un certain temps pour te préparer alors je propose de ne pas attendre la fin du repas et d’aller directement dans les toilettes pour te mettre en situation.»
Une proposition qui a valeur d’ordre bien entendu.
- «Acca, pourrais-tu venir m’aider à re-talquer le catsuit afin de le réajuster?»
- «bien sur muso, tiens je demanderais bien un peu d’aide. La féline? Tu veux m’aider à talquer muso?»
Avec un sourire jusqu’aux oreilles, cette dernière se lève rapidement en faisant un oui de la tête.
Accompagné donc de ces deux jeunes femmes, je me rends aux toilettes. Une fois dans les lieux je commence à ôter mon tee-shirt, mes chaussettes et mes chaussures. Le pantalon tombe vite sur mes chevilles et je m’empresse de l’enlever car je sens deux regards sur moi qui ne me mettent pas si à l’aise que ça.
A ce moment j’entends Acca rire et je comprends vite le ridicule de la situation quand j’observe que par-dessus mon catsuit j’ai placé mon boxer. C’est vrai qu’il y a une heure ou deux je n’avais même pas réfléchis à ça, le plaçant là comme si de rien n’était. Dans les toilettes, je m’avoue que c’est un peu kitch. Comme un homme qui garde ses chaussettes avec une femme.
Je supprime donc vite le dit boxer du champ visuel de ces dames tout en tirant un œil malicieux à Acca qui me répond par un sourire taquin.
Une fois nu en latex, je sens les mains de ma louve venir me caresser les fesses en appréciant la marchandise.
- «Allez muso, dépêche toi.»
Je remets mes chaussures et ôte la partie haute du catsuit pour y mettre une dose de talc assez conséquante.
Retirant sur les fesses, les hanches puis ensuite les avant bras, je replace le catsuit dans une position idéale, tout en demandant un peu d’aide pour les parties hautes et arrières. Les deux filles gloussent dans mon dos et je les entends ironiser sur la difficulté de la tache, arguant du fait qu’il était difficile de s’occuper d’un vilain.
Difficile de dire qui a fait quoi mais les mains sur le haut du dit talquant et resserrant les pans de la combinaison étaient plus qu’agréables m’arrachant quelques petit râles de plaisir.[Aprés enquete il s'avére qu'une certaine féline etait plus que spectatrice dans cette affaire]
Une fois le zip retombé il nous fallait ôter de manière abrupte (puisque que le brillant viendrait après) le surplus d’auréole blanc sur ma peau noire. C’est avec un grand plaisir non dissimulé que je laisse Acca et la féline me frotter à l’aide de chiffons humide. A noter le soin particulier qu’Acca pris pour nettoyer la partie noire au dessus de mon entrejambe.
- «Allons-y, muso. Suis moi»
Je prends le pas de ma ténébreuse pour arriver dans la grande salle où la table à été débarrassée. Là tu m’assoies sur une chaise à tes cotés et tu sors des paquets la cagoule et les gants. Délicatement je te présente mes mains que tu viens couvrir de leur fine couche de latex. Autour de nous les discussions se sont mises en sourdine et je commence à entendre mon cœur battre à tout rompre.
Je te présente ma tête inclinée afin que tu y viennes poser le masque qui va sceller ma mue. Je sens ses mains poser le latex sur mon visage et pétrir mon faciès de placements savants. Quand le zip vient fermer celle-ci je sens la matière se plaquer et épouser mon crâne.
Acca me demande me lever afin de placer mon corset noir de la même matière que ma tenue. L’entraînement aidant je me retrouve très vite compressé au niveau du ventre. Un regard panoramique me confirme que les spectateurs sont bien présents. Des petits regards entre eux, ou vers moi, des chuchotements, des sourires. Vite! Je replonge dans les yeux d’Acca avant de faiblir et de trembler.
Un de nos convives tend à ma belle un paquet. En son sein deux menottes poignets en cuir qu’elle s’empresse de me mettre. Je regarde mes poignets, étonné; tournant les bras d’un coté et de l’autre. (peau noire à faire briller) Acca sort alors mon collier de son sac et vient me le présenter.
A cet instant je ne tends que vers Elle, je ne me soucie plus des regards ou des paroles qui m’entourent. Tel que le chevalier que je voulais être, je pose un genou à terre prêt à recevoir l’adoubement de ma princesse.
Je l’entends encore faire audace d’une oraison générale, mais je ne puis dire quels furent ses propos. Emporté par les émotions et le ressentis je n’ai plus souvenir que des ses mains qui petit a petit vinrent poser la douce bande de caoutchouc autour de mon cou. Une caresse, un effleurement qui envoya toute une série de stimuli dans l’intégralité de mon système nerveux. A l’écoute des doux bruits des médailles qui s’entrechoquent, je suivais sa demande de redressement sans me rendre compte que je faisais maintenant face à toute l’assemblée. Et dans les nombreuses acclamations de bienvenues annoncées par les convives je ne pouvais que chérir ce regard fier qui s’appuyait sur moi.
De par la volonté d’Acca, muso était né.
 
 
------------------------------------------------------------------
 
 
 La soirée continua sur des moments formidables qui imprimèrent mon cerveau. Avec la pose du collier, les convives se sentirent en possibilité de jouer entre eux. Ainsi assisterons nous à une séance de claquage de fesses avec un instrument qui ressemble à un martinet (Pardon Acca mais mon vocabulaire est limité en ce qui concerne le matériel, donne moi le nom s’il te plait et je le recopierai 100 fois si tu veux),[Note de Acca : oui, c'est un martinet. Note de muso : yeeees !]
un soumis attaché qui tente désespérément de souffler des bougies alors qu’il a un bâillon, une soumise bondagée qui veut jouer à Houdini, ou encore une soumise d’une autre tablée qui se fait fouetter.
Pour Ma part Acca me promena en laisse dans le bâtiment afin de me montrer les accessoires de l’étage où nous ferons des photos plus tard dans la soirée.
Je fis quelques caresses pour délasser ma belle et elle me montra avec douceur comment mes fesses pourrait réagir à un instrument long et souple (Ok, Ok 100 lignes de plus). [ Note de Acca : c'etait une badine recouverte de cuir noir et rouge, quand aux lignes nous verrons ça à deux. Note de muso : Glurps...]

Vers 3 heures du matin, nous priment congés du restaurant et décidâmes de rentrer vers la frontière. Après une nuit bien agitée et alors que nous marchions vers le fameux parking 58, je vis au loin un élément qui allait nous poser soucis. Les portes du dit parking étaient closes et les volets fermés.
Quelques coups de téléphone nous mirent devant la situation suivante. Impossible de récupérer la voiture avant dimanche 10h du matin.
Nous fîmes alors route vers l’hôtel le plus proche où nous mendiâmes une chambre triple pour 4 personnes qu’un gentil employé nous accorda.
Las, fourbus, nous réussîmes à nous coucher. La féline et l’ours, moi et Acca.
En douce louve protectrice Acca me pris par le sexe et me vida alors que je m’efforçais de masquer tout bruit impromptu.
 
Le lendemain matin, un peu plus reposés nous rîmes de bon cœur de situations diverses. Puis après un copieux petit déjeuner, nous repartîmes vers la frontière et la tanière d’Acca.
 
-----------------------------------------------
 
Je profite de ce poste afin d’encore vous remercier tous pour ces moments extraordinaires qui seront à jamais gravés dans ma matière grise.
Plus particulièrement à Acca, qui en tenant ce secret a du se mordre la langue plus d’une fois.
Merci à tous, Merci à TOI.