Mercredi 30 janvier 3 30 /01 /Jan 16:45
undefined « Allez muso, allons y ».
Je monte d’un pas hésitant dans la voiture d’Acca, tout en relevant mon col afin que nul être humain dans la rue ne soit à même de voir le collier de latex qui orne mon cou. Je suis nu sous mes vêtements. Du moins dans ma définition fétichiste car Acca dans l’après midi me disait ceci.
«  Muso ce soir nous mangeons chez une de mes amies.
Tu ne mettras pas ton catsuit ni ton masque. Je veux que tu ne sois porteur que de ton collier et de tes bracelets, dans le cas où j’aurais envie de t’attacher, ou de te mettre dans un coin.»
Je regarde le décors triste et humide d’un mois de janvier dans le Nord alors que la voiture avale les kilomètres.
«Acca? Tu as prévu quelque chose de spécial pour moi ce soir?»
«Rien de bien particulier, muso. Nous allons mangern c’est tout. La seule chose que je te demande c’est de bien de tenir et de faire le service. Tu verras les deux convives sont très sympathiques»
Nous arrivâmes donc dans une petite maison agréable aux couleurs et à la décoration orientale. La maîtresse de maison nous accueillit avec joie et jeta un œil entendu sur mon collier alors qu’Acca me présentait.
Shéhérazade, nom d’emprunt en ce blog est une femme dominante, sensuelle et généreuse. A ses côtés un homme à la parole et à l’humour communicatifs, Simon.
Je me mets donc à faire mon office en servant l’apéritif qu’ensuite je viens boire aux pieds de ma louve, la chaîne de ma laisse dans ses mains.
Le repas et la soirée avançant, je plaçais les plats, puis les rangeais, nettoyant au passage la table et vidant le siphon de la cuisine. A l’appel d’Acca je vins me placer à ses pieds ma tête sur ses cuisses. Les dames riaient de bon cœur aux multiples facéties de Simon, et moi-même je relevais régulièrement les lèvres pour sourire. L’heure passa et la bouteille de vin que nous avions amenée s’évapora dans la bonne humeur générale.
Acca me pris alors par le collier et en me caressant la tête me demanda si je n’avais pas chaud. Je dois avouer que mon gilet était un peu de trop dans cette ambiance où je me souviens avoir entendu Shéhérazade dire un peu plus tôt dans la soirée, qu’elle allait monter le chauffage.
«Eh bien muso, enlève le alors?» ravi de la gentillesse d’Acca je m’exécutais, retirant au passage, avec l’accord de ma belle mes chaussures, qui me gênaient lorsque j’étais à genoux.
«Muso, pendant que tu y es, ote ton pantalon et tes chaussettes.»
Il me fallu 10 bonnes secondes de réactions. Les yeux plongés dans ceux d’Acca je cherchais à savoir que faire. Me déshabiller devant de parfaits inconnus! Mais encore une fois c’est en elle que je pris ma force. Ayant lu confiance et protection dans son regard, je déboutonnais mon pantalon et ôtais mes chaussettes.
«Va chercher tes bracelets je vais te les mettre.».A ce moment, je sus que je ne pourrais plus rien dire ou faire, que j’obéirais à tous ses ordres. Mais au fond de moi je réalisais que de toute façon c’est ce que je lui avais demandé la veille à Bruxelles.
Shéhérazade demanda à Acca comment je me tenais à quatre pattes et c’est sur son souhait que je montrais aux mille et une nuits ma position.
Je fus flatté d’entendre l’orientale complimenter Acca de son éducation. Ma louve me fit alors me lever et m’amena aux coté de son amie, là elle me caressa au travers de mon boxer et petit à petit me le mit sur les chevilles. Elle invita ensuite sa comparse qui ne se priva pas, à apprécier mon corps
Cette partition à quatre mains ne me laissa pas insensible et Acca souleva cet état par un va et vient sur mon sexe. Je gémis de plaisir m’abandonnant totalement aux sensations procurées. Elle tira sur la laisse et me ramena de l’autre côté de la pièce où elle ôta mon tee-shirt. J’étais nu, entravé, avec un collier et pourtant à l’aise avec moi-même, en totale confiance, soumis au bon vouloir de ma Louve. C’est peut être à ce moment que je découvris la plénitude de l’engagement que nous avions lié. A ses côtés je devenais sans peur, sans tabou et sans crainte.
A nos côtés, Shéhérazade et Simon se découvraient des moments de complicité et, tout comme Acca l’avait fait avec moi la princesse du désert l’invita à la rejoindre. Je restais à quatre pattes la tête posée par terre à attendre ma dulcinée. Nulle jalousie, nul complexe, j’attendais dans la quiétude nécessaire.
Après quelques minutes, Acca revint et me demanda de me placer en son opposé, ma croupe vers elle. Je me plaçais comme elle me l’indiquait et rentrait la tête entre mes coudes, arrachant un gling-gling aux médailles de mon collier.
La première claque sur mes fesses fut douce et bienveillante. En mon fort intérieur je fus surpris mais je ne bougeais pas, attendant de voir la suite. Une par une ses mains vinrent claquer sur mon corps, tantôt sur la gauche tantôt sur la droite. Une fois pressante, une fois caressante. De mon arrière je sentis une douce chaleur m’envahir et je m’abandonnais aux réactions de mon corps, n’écoutant que lui.
Tel un acte de yoga, je fis passer une onde imaginaire tout autour de moi. Passant par la tête, celle-ci s’engagea ensuite vers mon cou pour contourner mon épaule, descendre le long de mon bras et entourer mes doigts. Elle repartit vers l’aine pour longer mon torse et s’engager vers mes jambes, mes pieds. Une fois sa course terminée à gauche, elle repartit vers la droite pour remonter tous mes membres. Quand la boucle fut terminée en arrivant à nouveau sur ma tête, elle ne s’arrêta pas et repris son contour bienveillant. A chaque passage, un bouclier se formait, une pellicule se déposait. Chaque vague faisait grossir cette carapace et me coupait par la même occasion des bruits extérieurs. Seules les mains de Acca et les vibrations qu’elles procuraient, restaient audibles. Chaleur et bien être étaient mes compagnes dans ce moment d’oubli, où seul existait mon lien avec Acca.
Alors que le point blanc de ma conscience envahissait le noir des mes absences, mon coeur rythmait les battements de mon bien être.
Acca appliqua ses mains sur mon dos et commença à me caresser, annihilant de sa douceur l’épaisse pellicule de mon onde fictive. Petit à petit je réentendis les bruits des convives et les jeux de la vie. Shéhérazade et Simon avaient commencé leur propre ronde et je vins donc placer ma tête sur les genoux accueillant de ma protectrice, ses caresses sur ma nuque prolongeant mon état de béatitude.
«Acca? C’était une petite fessée que tu as donné?» Demanda Shéhérazade.
Elle lui répondit tout simplement : «Oui ma chère, mais c’était sa première»

 

 
Par remus - Publié dans : vecu
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Commentaires

je te félicite muso pour la finesse et la subtilité de ton récit, en tous points conforme aux écritures et à la beauté de cette soirée ..... mais si louve et l'orientale n'étaient point là, que serions nous ? que ferions nous ? ..... un vrai coup de torchon ! et longue vie à votre union ! simon
commentaire n° :1 posté par : simon le: 04/02/2008 à 22h25
et oui simon :) il ne peut y avoir de ying sans yang et vice versa. au plaisr de te recroiser ! Amitiés.
réponse de : remus le: 04/02/2008 à 23h15
bravo MUZO, bravo SILOUVE! belle histoire en cours, beaux récits.... au plaisir de vivre à nouveau des moments voluptueux ensemble....
commentaire n° :2 posté par : l'orientale.... le: 03/02/2008 à 22h47
au plaisir egalement :). a bientot
réponse de : remus le: 03/02/2008 à 23h10

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